• Elle est sur la table juste en face de moi, là, en train de parler avec ses amies.

    Je n'en peux plus !

    Je pensais pouvoir rester calme et me concentrer sur quelque chose de plus interressant. Mais rien n'y fait, elle m'énerve, elle m'agace, elle m'exaspère, elle m'horripile, elle me contrarie, elle m'insupporte, elle me gonfle, elle me sort par les trous de nez... JE-NE-PEUX-PLUS-LA-VOIRE quoi

    C'est vicérale chez moi.

    Ca vous est sûrement déjà arrivé? Être avec une personne que vous ne pouvez plus encadrer, même si elle ne fait rien. Son regard, sa présence ou bien juste penser à elle suffit pour me mettre à cran.

    Par exemple là elle ne demande rien à personne, elle parle juste avec ses potes mais je n'ai qu'une chose en tête : la faire taiiiiiiiiiire.

    Biensûre je pourrai utiliser la violence... Ah oui !... Mais ce n'est pas vraiment dans mes habitude et j'aurai de sacrés ennuis... Alors que ça me soulagerai tellement. Sinon je pourrai tout simplement lui dire de se la fermer, mais elle serai foutue de continuer, elle est si c*nne !

    Je pense avoir saisi, elle a fait un voeu ! Celui de faire de son existance à me pomper. Quel pouvoir en tout cas !

    Pfff, elle me regarde avec son sourire mielleux. Je suis sur le point de sauter par dessus ma table pour l'étrangler. Il faut absolument que je sorte d'ici moi et très vite, avant que cela tourne au drame ( ce qui ne serai pas si regrettable ma foie ).

    Phéliiine


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  • J’aime le mot « redingote ».

    Du coup je dis que mon manteau est une redingote.

    Par contre le mot « petite » je l’aime pas…

    Oh… Je préfère certains mots à d’autres... C’est nul !

    Nan mais je suis sûre que ça vous fait ça avec un mot vous aussi !

    Vous savez. Vous avez constamment l’impression de l’avoir mal orthographié alors que non.

    Et quand vous le lisez ça vous fait trop bizarre.

    Soit il manque des lettres ou il y en a une de trop ou alors elles ne sont pas dans le bon ordre. Je suis sûre qu’il n’y a pas qu’a moi que ça fait ça .

    Alors dites moi : c’est quoi le(s) mot(s) que vous n’aimez pas ?

     

    Lilo


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  • Vous ne pouvez même pas imaginer dans quelles circonstances on a créé ce blog.

    Vous ne pouvez pas. Mais vous devriez l’imaginer.

    Parce qu’en général ca fait du bien de voir des gens rire et s’amuser.

    A part si vous êtes tellement déprimés que vous voudriez que tout le monde le sois avec vous.

    Si vous êtes comme ça, alors désolé mais je ne vous aime pas.

    On aurait pu croire que rien ne voulait fonctionner:

     

    - La fille avait les jambes coupées.

    - Les petites croix de suppression se révélaient inutiles puisque nos ordinateurs avaient décidé de revendiquer leur indépendance. Oui là tout de suite.

    - Phéline a voulu se révéler en tant que décoratrice d’intérieur… Pardon ! En tant que décoratrice de blog. Ca existe ça au moins ? Pas sur. Bon, je vous avouerais que la maquette qu’elle avait créée était de loin la pire maquette de tous les temps.

    -Mon clavier ne marchait plus… J’ai donc du, pour mon premier article dans ma rubrique, le lui réciter par téléphone… Allez voir la longueur du texte pour vous imaginer.

    Puis, on a cru qu’on était sous écoute de l’Etat parce qu’après avoir échangé quelques propos… Hum… Déplacés… On s’est légèrement fait jeter de Kazéo… Certes ça a duré 3 minutes tout au plus mais on y a cru hein !

    Deux heures… Deux heures au téléphone avant d’avoir rendu le blog présentable. Mais deux heures de bonheur. Vous savez, quand le temps file à sa vitesse normale, là où vous pouvez apprécier chaque minute, chaque moment.

    Et ça, ça valait tous les problèmes qui nous sont arrivés.

     

    Lilo


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  •  Je cherche l'inspiration, mon regard parcoure ma main gauche, s'arrête près de mon auriculaire, là où se trouve une cicatrice... Et soudain un souvenir marquant de mon enfance refait surface : Le jour où j'ai essayé de voler pour de vrai.                                                                                            C'est vrai, quel enfant n'a jamais voulu battre fort des bras et hop! S'élancer dans les airs, faire le tour de sa chambre et s'enfuir par la fenêtre ouverte, côté jardin?

     C'est le printemps, le ciel est bleu et les hirondelles font leur apparition. Nous sommes Mercredi, mes frères et soeurs ayant tous une dizaine d'année de plus que moi sont au collège et ma mère se coule tranquillement un bain. Bref le moment parfait pour entreprendre une bêtise!                                Je m'apprète à rejoindre les oiseaux, mais avant de me lancer dans cette expérience, une petite part de rationalité me dit que c'est impossible. Hé oui, malgré mes cinq ans je n'étais pas totalement inconsciente.                                                                                                                              Cependant, ce n'est qu'une toute petite part seulement, tout le reste croit fort, parce que chaque nuit, pendant des mois, je faisais le même rêve : mes peluches prenaient vie et m'entrainaient avec elles dans le corridor de la maison. Là toutes se mettaient à m'encourager en criant " Vole, vas-y, tu en es capable! " Cela semblait tellement réel, que ce matin-là, n'y tenant plus, il a fallu que je vérifie. Je me souviens très bien être vêtue comme un p'tit soldat avec le casque de vélo sur la tête de travers. Et j'ai en tête aussi d'avoir fait un signe de croix en voulant imiter ma mère à l'église mais en me perdant et inversant touts les noms, alors je finis par dire " De toute façon c'est l'intention qui compte! "

     A ce moment là, je prends une grande inspiration, je gonfle ma poitrine et je l'élance aussi vite que je peux depuis le bout du couloir et me suis jetée les bras écartés du haut de l'escalier en bois. Je vole!!! Quelques secondes j'y ai cru! J'avais couru si fort que vraiment, j'eue le sentiment de plainitude et de planer un instant... avant d'attérir violement contre la grille de la porte d'entrée, les mains en avant comme Batman. Mais j'avais plutôt l'air d'un pigeon assomée.

     Peu de temps après je vis grandir une gigantesque bosse sur mon front ainsi que le sang couler à flot sur mon petit doigt. Au même moment à la radio on passe " Ca plane pour moiiii...houhouuu... "  J'ai éclaté en sanglot, sans doute plus de ne pas avoir réalisé mon rêve que pour la douleur.

     Ce jour là, on peut le dire, je suis tombée de haut.

     

    Phéline


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  •  C'est haut quand même 15ème étages d'un immeuble. C'est haut, mais je n'ai pas peur. A quoi ça servirais d'avoir peur de quoi? Peur de ce qui m'attend? Peur du vide dans lequel je ne tarderai pas à sauter.

     

     Je me sent si legère que le moindre petit coup de vent pourrai m'emporter loin d'ici. A l'autre bout de la Terre. Pour une une fois je me sens plutôt paisible. Soulagée. Soulagée de me dire que c'est bientôt la fin. Certains pouraient être horrifiés de m'entendre dire ça mais c'est la vérité. Ca ne sert à rien de tenter tous les jours, encore et encore de donner du sens à ma vie. Ma vie n'a rien de passionante. Je n'ai aucun rêve, aucun but. Personne n'a besoin de moi, je n'aime personne de toute façon et rien ne me plaît. Pourtant je fais des trucs bien, du genre jouer du piano, avoir des bonnes notes dans toutes les matières. Mais au final qu'est-ce que ça m'apporte? Rien. Rien du tout. Aucune satisfaction. Aucun sentiment de fièrté. Rien.

     

     Finalement, quand rien ne nous interesse mais que le matin on se lève seulement dans l'espoir de se coucher le plus tôt possible le soir, pour sombrer dans une semi-inconscience, ne vaut-il pas mieux arrêter? Tout stoper? Se dire que maintenant c'est terminé? Que ça ne sert à rien de vivre des années et des années? Que le mieux pour nous, c'est d'y mettre fin à cette vie inutile?

     

     Je suis assise sur le rebord de ma fenêtre. Mes jambes nues se balancent dans le vide. Il fait nuit. L'air est bon. Je m'accroupi maintenant sur le bord. J'expire profondément. Et 3, 2, 1, fin de l'histoire.

     

     

     

     Le rideau tombe.

     

    Lilo


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